vendredi 7 octobre 2011

Baluchon, smoothie et centre de détention...

Bon matin!

J'ai encore plutôt mal dormi cette nuit. J'ai parfois certaines passages où mon sommeil tarde à venir... encore une fois, la dernière fois que j'ai regardé le cadran, il était passé 2h du matin. Je ne sais pas pourquoi parfois je dors mal alors que d'autres fois je m'endors à l'instant même où je pose ma tête sur l'oreiller. J'ai tenté d'analyser la nourriture que je mange et surtout l'heure à laquelle je mange, mais je ne crois pas que le problème vienne de là. Je ne me sens jamais pleine lorsque je vais au lit. Toutefois, je n'arrive jamais à vider complètement ma tête. Je ressasse tous les événements de la journée, me fais des scénarios, pense à ce qui adviendra le lendemain et les jours suivants, me remémore des instants, des conversations. Bref, c'est comme si j'étais tourmentée, mais sans ressentir aucun stress. Au moins, je ne suis pas très affectée par mon manque de sommeil. Peut-être n'ai-je pas besoin de beaucoup d'heures pour récupérer? 
 
Ce matin, mon déjeuner était composé d'un baluchon aux pommes, présenté ici et d'un smoothie. Dans mon smoothie, il y avait : 


  • 1 banane congelée
  • Des fraises
  • Des morceaux d'ananas
  • 1 c. à soupe de graines de lin
  • De l'eau
J'ai passé le tout au Magic Bullet, transféré dans un verre, puis garni des dernières pépites de caroube qu'il me restait.

Peut-être que mon baluchon n'est pas le dessert le plus santé au monde, mais c'était ô combien réconfortant! Vous savez, ce goût de pommes à la cannelle et cette chaleur qui se dégage du plat, mmmm!

Peu après mon déjeuner, j'ai reçu un appel téléphonique assez particulier d'une commission scolaire. Un homme qui travaille dans une prison pour jeunes me demandait si j'étais toujours disponible pour faire de la suppléance cette année. Oui, mais dans une prison?!?! C'est en fait un centre de détention à Québec dans lequel de jeunes délinquants aux prises, évidemment, avec des problèmes de comportement, reçoivent les cours du programme comme s'ils étaient à l'école secondaire normale. J'ai demandé à l'homme quelques jours de réflexion avant de lui donner ma réponse. Sincèrement, je ne crois pas accepter. Pas parce que je pense que ces jeunes ne méritent pas d'être éduqués, mais parce que je ne crois pas avoir les nerfs solides pour enseigner dans un tel environnement. De plus, le processus «d'embauche» est assez laborieux. Je dois remplir des papiers pour la Sûreté du Québec, puis mon dossier sera analysé. Je n'ai aucune crainte en ce qui a trait mon dossier criminel, mais ça sonne vraiment très sérieux, d'autant plus qu'avant d'être engagée dans cette commission scolaire, mes antécédents judiciaires avaient déjà été vérifiés. Par la suite, je suis conviée à une visite de la prison pour voir comment je m'y sens. Je suis un peu embêtée. Le baccalauréat que j'ai obtenu est axé sur l'enseignement du français au secondaire et non sur les problèmes de comportement, comme le sont d'autres baccalauréats. Bref, je ne suis pas du tout formée pour ça. D'un autre côté, peut-être que c'est une passion qui m'est encore inconnue que d'enseigner à cette clientèle et qui me sera révélée lors du premier contact. Qui sait? Mais bon, avant de prendre ma décision, j'ai l'intention d'en parler avec mes parents, qui ont toujours de bons conseils. Que feriez-vous à ma place?

Bon, je vous reviens plus tard avec ma recette de baba ghannouj.

1 commentaire:

  1. Allo, je découvre ton blog par le biais de celui d'Alexe. Je suis de Québec également.

    J'ai étudié deux ans en enseignement en adaptation scolaire et je sais qu'une de mes consoeurs de classe a fait son premier stage dans cet établissement. Elle avait vraiment adoré son stage. Assez pour décider de poursuivre son cheminement en enseignement au secondaire plutôt qu'au primaire comme elle pensait au départ.

    Peut-être aller visiter pour te donner une idée à quoi ça ressemble avant de donner un nom définitif.

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