Sept jours se sont écoulés sans que je ne sorte courir à l'extérieur depuis que j'ai pris la décision de prendre une courte pause de la course à pied
en raison de douleurs aux jambes et de perte de plaisir. Aujourd'hui, avant de vous partager la récapitulation de mes entraînements de la semaine, je vous offre
mes pensées sur un plateau d'argent (!) sur ce que j'en ai retiré.
D'abord, physiquement, je puis assurer que mon corps se sent très bien en date d'aujourd'hui, lundi. Mes jambes étaient vraiment endolories (rackées, comme on dit en français) pendant plusieurs jours, ce qui ne m'était jamais arrivé. Après deux jours de repos de toute forme d'activité physique (vendredi et samedi), j'étais ravie de constater qu'elles étaient comme neuves à mon réveil dimanche matin.
C'est plutôt du côté mental que j'aurais cru avoir le plus de difficulté à gérer mes émotions à la suite de ma décision. Étonnamment, je suis restée ultra zen toute la semaine. Je ne me suis sentie aucunement coupable de ne pas aller courir et jamais je n'ai pensé une seule fois que j'aurais des croûtes à manger lorsque je me remettrais à courir. Dans le pire des cas, ma première course sera plus lente, mais je ne m'en soucie pas le moins du monde. J'ai pris le temps nécessaire pour recharger mes batteries et je peux maintenant déclarer que je suis prête à reprendre la course, lentement, mais sûrement, et ce, moins souvent que trois fois par semaine. J'ai hâte de retourner à l'extérieur et de retrouver le sentiment de liberté qui m'habite quand je parcours en courant les rues, la piste cyclable ou les boisés.
À la suite de cette pause, courte j'en conviens, j'en suis venue à la conclusion que, pour moi, courir est un véritable privilège. C'est un privilège, puisque je suis en pleine possession de mes deux jambes et que jamais je ne dois considérer la course à pied, ou tout autre sport, comme acquis.
J'ai un peu mal aux jambes? Cela devrait simplement me rappeler que je suis extrêmement chanceuse de les avoir. Je peux marcher, je peux danser, je peux courir, je peux skier, je peux faire du Taekwondo. C'est en lisant l'article intitulé «Making Contact» du dernier numéro (octobre 2013) du magazine Runner's World que j'ai été en mesure de relativiser ma relation avec la course à pied.
Dans cet article, Jeff Bauman était spectateur au dernier Marathon de Boston où il encourageait sa copine qui prenait part à la course. C'est Jeff qui a perdu ses deux jambes au moment des explosions. Bien qu'il n'était pas un coureur assidu, il a tout de même dû apprendre à vivre avec sa nouvelle réalité. Jeff ne s'est pas laissé abattre et a tout fait pour pour s'acclimater à sa vie, ce qui inclut réapprendre à marcher (avec des prothèses) et à retrouver son équilibre, entre autres.
Comme je me suis trouvée ridicule de me plaindre de mes maux de jambes!
Cet article m'a fait penser à tous les témoignages parus dans le numéro du mois de juillet, toujours dans le Runner's World, consacré aux attentats survenus lors du Marathon de Boston.
D'abord, physiquement, je puis assurer que mon corps se sent très bien en date d'aujourd'hui, lundi. Mes jambes étaient vraiment endolories (rackées, comme on dit en français) pendant plusieurs jours, ce qui ne m'était jamais arrivé. Après deux jours de repos de toute forme d'activité physique (vendredi et samedi), j'étais ravie de constater qu'elles étaient comme neuves à mon réveil dimanche matin.
Course de 5km à l'école où j'enseignais l'année dernière. |
C'est plutôt du côté mental que j'aurais cru avoir le plus de difficulté à gérer mes émotions à la suite de ma décision. Étonnamment, je suis restée ultra zen toute la semaine. Je ne me suis sentie aucunement coupable de ne pas aller courir et jamais je n'ai pensé une seule fois que j'aurais des croûtes à manger lorsque je me remettrais à courir. Dans le pire des cas, ma première course sera plus lente, mais je ne m'en soucie pas le moins du monde. J'ai pris le temps nécessaire pour recharger mes batteries et je peux maintenant déclarer que je suis prête à reprendre la course, lentement, mais sûrement, et ce, moins souvent que trois fois par semaine. J'ai hâte de retourner à l'extérieur et de retrouver le sentiment de liberté qui m'habite quand je parcours en courant les rues, la piste cyclable ou les boisés.
À la suite de cette pause, courte j'en conviens, j'en suis venue à la conclusion que, pour moi, courir est un véritable privilège. C'est un privilège, puisque je suis en pleine possession de mes deux jambes et que jamais je ne dois considérer la course à pied, ou tout autre sport, comme acquis.
Oh la |
J'ai un peu mal aux jambes? Cela devrait simplement me rappeler que je suis extrêmement chanceuse de les avoir. Je peux marcher, je peux danser, je peux courir, je peux skier, je peux faire du Taekwondo. C'est en lisant l'article intitulé «Making Contact» du dernier numéro (octobre 2013) du magazine Runner's World que j'ai été en mesure de relativiser ma relation avec la course à pied.
Source |
Dans cet article, Jeff Bauman était spectateur au dernier Marathon de Boston où il encourageait sa copine qui prenait part à la course. C'est Jeff qui a perdu ses deux jambes au moment des explosions. Bien qu'il n'était pas un coureur assidu, il a tout de même dû apprendre à vivre avec sa nouvelle réalité. Jeff ne s'est pas laissé abattre et a tout fait pour pour s'acclimater à sa vie, ce qui inclut réapprendre à marcher (avec des prothèses) et à retrouver son équilibre, entre autres.
Comme je me suis trouvée ridicule de me plaindre de mes maux de jambes!
Cet article m'a fait penser à tous les témoignages parus dans le numéro du mois de juillet, toujours dans le Runner's World, consacré aux attentats survenus lors du Marathon de Boston.
Source |
Des athlètes qui ont subi de terribles blessures font tout ce qui est en leur pouvoir pour remonter à la surface, pour surmonter les événements affreux qu'ils ont vécus. Ce numéro, je le lis à petites doses, car il est trop émouvant. Chaque article, chaque témoignage, vaut la peine d'être lu lentement afin de se laisser imprégner adéquatement de la force et de la volonté qui émanent des blessés.
Je me suis souvent demandé ce que je ferais si jamais je perdais l'usage de mes jambes lors d'un accident. Pendant bien longtemps, je n'ai jamais été capable d'accepter cette image. Beaucoup de mes activités tournent autour du sport et je me sentirais incomplète si, du jour au lendemain, je n'avais plus accès à ces activités qui me procurent joie et bien-être au quotidien.
Ma vision de la situation a changé en lisant lesdits témoignages : j'ai finalement compris qu'il est toujours possible de retrousser ses manches, de persévérer et de repousser ses limites. Des jambes «rackées» ne sont rien comparativement à leur perte.
Bref, tout ça pour dire que les témoignages inspirants que j'ai lus dernièrement m'ont permis de relativiser ma vision de l'activité physique.
Comment percevez-vous le sport?
Quelles seraient vos pensées et vos réactions si jamais vous perdiez l'usage d'un membre de votre corps qui vous semble indispensable?
Sur une note plus légère, voici le résumé de ma semaine côté activité physique :
Lundi 9 septembre 2013
Cardio
- Course à l'extérieur (speed work) : 6 km en 33:33
- Retour au calme : 10 minutes HIIT course/marche
Comme mentionné dans cet article,
c'est lors de cette course que j'ai décidé de prendre un repos d'une
semaine (au moins) de la course à pied. J'espère que mes jambes auront
le temps de se reposer suffisamment.
Fitness
- The Core Challenge : 10 minutes
Étirements et foamroller : 10 minutes
Mardi 10 septembre 2013
Yoga
- Hot yoga flow : 55 minutes
Cette semaine, le centre Cardio Urbain/La base
propose des cours de yoga gratuitement dans le cadre de leurs portes
ouvertes. Comme je ne travaillais pas, je me suis rendue au cours de hot
yoga donné sur l'heure du midi.
C'était la première fois que je faisais du hot yoga. La salle était chauffée à environ 35°C et possédait des «néons» chauffants en plus. Sans y porter attention, je me suis placée tout près des éléments chauffants... oups! Erreur à ne pas recommencer, surtout que je n'étais pas habituée à suivre des cours de hot yoga.
Si
vous voulez mon avis, je n'ai pas plus aimé ce cours de yoga parce
qu'il y faisait chaud. Je pense que je préfère pratiquer le yoga dans
une pièce dont la température ambiante est normale. Pendant tout le
cours de hot yoga, mes pensées se résumaient à ceci : «Non, mais, il
fait donc bien chaud!» Déjà que j'ai un peu de difficulté à me concentrer pendant un cours de yoga «normal»,
le hot yoga ne m'aide pas du tout à vider mon esprit. J'ai quand même
apprécié suer pendant ma séance, mais dans mon livre à moi, une séance
de yoga n'est pas un entraînement en soi. Je considère le yoga plutôt
comme un moment où je peux m'étirer, méditer et faire le vide.
Aimez-vous le hot yoga?
Aimez-vous le hot yoga?
Cardio
- Taekwondo : 1h15
Mercredi 11 septembre 2013
Cardio
- Bess Be Fit - Full Body Burnout : 44 minutes
Étirements et foamroller : 7 minutes
Normalement,
ce mercredi aurait été une journée où je serais allée courir. Mais
comme j'ai pris la sage décision de prendre un pause de la course à pied
pour cette semaine, j'ai fait un autre entraînement, question de
ménager un peu mes jambes.
Sincèrement,
j'aurais pu trouver un entraînement qui demandais un peu moins
l'utilisation des jambes! Le circuit «legs» était intense!
Jeudi 12 septembre 2013
Cardio
- Taekwondo : 1h15
Un
super cours de combat. Il faisait vraiment humide, mais c'était tout de
même endurable. J'avais les jambes ultra «rackées» avant le début du
cours, mais une fois les exercices commencés, tout est disparu. Quel
machine merveilleuse, qu'est le corps humain!
Vendredi 13 septembre 2013
REPOS
4.75 km de marche pour me rendre au travail
Mise à jour sur mes jambes : hyper «rackées»! Cette journée de repos fut la bienvenue.
Samedi 14 septembre 2013
REPOS
4.75 km de marche pour me rendre au travail
Mise à jour sur mes jambes : un peu moins «rackées» que la veille, mais elles le sont encore.
Dimanche 15 septembre 2013
Mise à jour sur mes jambes : Elles sont comme neuves, elles ne me font plus souffrir! J'en ai donc profité pour aller courir 10 km... ah! quelle bonne blague de ma part!
Cardio
- Vélo : 53 minutes
Quand
il fait beau, j'en profite pour aller travailler à vélo et j'espère que
nous aurons droit à un bel automne pour que je puisse continuer à
profiter de ma bicyclette.
Aller : 27 minutes
Retour : 26 minutes
Le vélo est une activité physique extra qui occasionne peu d'impact à mes jambes.
Fitness
- Nutrition Nut on the Run - 10 Minute Plank & Push-Up Workout
- GPP Fitness - STAB Medley (2 rounds chaque série) : 22 minutes
Mes bras, oh mes bras! Ils sont comparables à de la jell-o. J'anticipe ma journée de demain...
Pour l'entraînement GPP Fitness, je n'ai fait que deux rounds par série d'exercices au lieu des quatre prescrits.
Bonne semaine à vous tous!
Bonne semaine à vous tous!
Quelle belle réflexion tu as faite. Malheureusement, nous prenons souvent notre corps pour acquis et c'est lorsqu'il nous fait vraiment défaut qu'on prend conscience de son importance et de sa valeur. J'en sais quelque chose... J'essaie de ne pas avoir de regrets, mais avoir su, j'en aurais profité davantage lorsque j'avais toutes mes capacités.
RépondreSupprimerMaintenant que j'ai de sérieuses limitations, il me prend des envies de courir alors que j'ai toujours détesté ça! Je ne suis pas capable, mais j'apprécie mes marches quotidiennes. En passant, j'adore tes souliers roses!
Je ne sais pas si je me trompe, mais tu sembles mettre beaucoup de variété dans tes entraînements. Tu m'impressionnes!
Merci, Ellora, pour ton commentaire, il est grandement apprécié. Je me souviens que tu as déjà écrit un article sur ton blogue à propos de l'écoute de son corps et je t'admirais beaucoup d'être autant à l'écoute du tien.
SupprimerHéhé, j'aime mes souliers roses aussi! Plus colorée je suis, plus motivée je deviens! ;)
Oui, je me plais à varier mes entraînements, question de ne pas m'embêter à toujours faire les mêmes choses. J'apprécie la variété dans tous les domaines.
Super, je suis contente pour toi:)
RépondreSupprimerMerci pour ce partage. Cela m'aide car j'ai aussi souvent mal au jambe même si je ne fais pas de course, de la marche seulement. C'est mon genou qui me donne des petits problèmes. Le lien à Runner's World m'aide avec les exercices à faire pour m'aider.
RépondreSupprimerBonne journée et surtout bonne récupération à tes jambes, un petit ralentissement pour mieux repartir en grande forme.
As-tu un Foam Roller? Ça aide tellement à se départir des noeuds dans les jambes!
SupprimerOui, je viens de l'acheter. J'ai commencé quelques exercices. Je dois dire que sur le coup, ça fait pas du bien, mais après l'exercice, je ressens les bienfaits.
SupprimerJe dois me discipliner à le faire à chaque jour.
Salutations,
Je suis contente que tu reprennes tranquillement la course, puisque tu aimes ça =)
RépondreSupprimerLe sport, je le perçois comme quelque chose que je ne fais pas assez!!! Pourquoi? Paresse!
Si je perdais un de mes membres, je serais certainement aterrée. J'aime croire que je passerais par-dessus, mais bon, c'est le genre de situation où il est très difficile d'anticiper ses réactions.
C'est sûr qu'on est plus confortables sur son sofa qu'en train de faire du sport hihihi ;) Mais il me semble que tu fais beaucoup de vélo, non, pour te déplacer à Montréal?
SupprimerUne bien belle réflexion de ta part. Intéressant et inspirant. Malheureusement, on prend trop souvent pour acquis nos membres et notre corps.
RépondreSupprimerLe sport, je le perçois comme un moment pour me retrouver avec moi-même, me vider l'esprit et avoir du plaisir à le faire. J'avoue ne pas toujours avoir eu cette vision. Par le passé, j'ai vécu des épisodes assez obsessive avec le sport, alors maintenant c'est beaucoup plus relaxe.
J'n'ai jamais essayé le hot yoga, en grande partie car je n'aime pas la chaleur...hi hi !!!
C'est fou à quel point je réussis à vider mon esprit lorsque je pratique un sport! C'est surtout quand je suis au Taekwondo que j'arrive à ne pas penser du tout à mes petits problèmes personnels.
Supprimer