Comment ne pas être négativement influencé par la température

C'est la joie, le soleil pointe enfin le bout de son nez, les bottes, les chapeaux, les mitaines et les foulards sont remisés, on se sent plus légers et joyeux.

La météo est un sujet de conversation qui court sur toutes les lèvres. Nous abordons souvent ainsi notre interlocuteur et nous terminons de nombreuses fois nos bavardages de la même façon. Je parle même de la température à mes petits cocos de 5, 6, 7, 8 ans à qui je donne des cours de Taekwondo pour les inciter à aller jouer dehors, à sortir leur trottinette et à enfourcher leur bicyclette. On n'y peut rien, c'est dans notre nature de constamment parler des conditions météorologiques.

Toutefois, je suis d'avis que l'on ne devrait pas se laisser influencer négativement par le froid, la pluie et la neige. J'en conviens, c'est plus facile à dire qu'à faire; la grisaille des jours atteint notre humeur et, conséquemment, cette dernière se teinte facilement du gris du ciel. Mais imaginez à quel point votre vie pourrait être plus merveilleuse si vous étiez plus souvent de bonne humeur!

J'essaie souvent de faire des efforts pour trouver des points positifs aux journées pluvieuses (ou froides) afin que mon humeur ne soit pas perturbée. Grosso modo, je vous présente dans cet article mes trucs qui font en sorte que le bonheur trouve quotidiennement son chemin vers moi, le tout parsemé de photos de mon quartier. À ce propos, la semaine dernière, je professais mon amour pour la marche à pied et vous louangeais la beauté de mon quartier. J'ai donc joué à la touriste lundi soir durant ma marche en emportant mon appareil photo pour prendre quelques clichés. 

1. Sourire

Mon truc qui remporte la palme d'or est le plus facile d'entre tous, il s'agit de retrousser vos lèvres. Tadam! La magie s'opère automatiquement, votre cortex sera inondé de bien-être. «En effet, des chercheurs américains ont découvert que le sourire avait des effets bénéfiques sur la santé. Le sourire déclencherait des modifications biochimiques dans le cerveau qui libéreraient le stress, l’inquiétude et les tensions que l’on peut accumuler tout au long de la journée. Il permettrait donc d'augmenter notre bien-être, mais aussi celui des autres.» (Source)

C'est facile et peu coûteux; les muscles de votre visage, lorsqu'ils sont en mouvement, produisent des endorphines qui plongent votre cerveau dans un état de détente.

Voilà l'étrange aménagement d'une cour d'une maison que j'ai croisée lors de ma promenade lundi soir :

Je n'ai pu m'empêcher de sourire en voyant l'âne et le cheval... Il s'agit d'une façon spéciale d'organiser son espace.

2. Ne pas s'empêcher de sortir dehors

Ce truc aussi est fort simple : si l'on commence à limiter nos sorties lorsqu'il pleut ou lorsqu'il neige, nous resterons enfermés trop souvent à l'intérieur.

Vous aviez une sortie de course à pied prévue, une promenade, une balade en vélo et il pleut? Allez-y tout de même! Je vous le concède, il nécessite plus de motivation pour se convaincre de sortir, mais une fois dehors, je vous promets que vous ne le regretterez pas. Jamais je ne m'en suis voulu d'avoir pratiqué une activité physique dans des conditions qui laissaient à désirer (sauf peut-être la fois où je suis allée courir dans l'Escalier du Cap-Blanc lors d'une tempête de neige, me léguant non pas un, mais bien deux orgelets...)

J'aime bien m'entraîner sous la pluie; l'eau me rafraichit. On s'entend, je ne vous intime pas d'aller courir lors d'un déluge ou d'une grosse tempête de neige! La sécurité avant tout.

J'ai la chance d'avoir un toit sur mon balcon, donc l'été je n'hésite pas à m'y installer (sur mon balcon, pas le toit) lorsqu'il pleut, une tisane et un roman à la main, pour écouter le son de la pluie et relaxer. L'air est si frais et confortable! La détente est immanquable. Qui plus est, l'odeur de la pluie est remarquable. Il faut savoir apprécier les petits dons de la nature.

3. Cuisiner

Si, vraiment, vous souhaitez rester à l'intérieur, la cuisine est gage de détente.

Comme je l'ai fait en fin de semaine, j'ai lavé, préparé et coupé plein d'aliments dans le but de faciliter la préparation de mes repas lors des soirs de semaine.

Certes, j'ai passé quelques heures dans ma cuisine un dimanche après-midi pluvieux, mais je n'ai pas vu le temps passer. Et j'ai relaxé. La musique était ma seule distraction et j'ai pu me recentrer sur moi-même et laisser vagabonder mes pensées. Par le fait même, mes soirées cette semaine après le travail ont été plus libres en raison du temps que j'ai pris pour préparer mes repas.

Tant qu'à être dans la cuisine, pourquoi ne pas cuisiner pour autrui? Pour ma part, je pourrais affirmer que j'ai sûrement autant, voire plus, de plaisir à offrir un plat que j'ai fait que celui qui le reçoit! C'est comme si j'y mettais plus de cœur et il n'y a rien de mieux que de voir un visage s'illuminer par la joie de recevoir un présent culinaire. C'est sûrement pour cette raison que j'aime bien confectionner de petites gâteries pour mes élèves, comme ces biscuits Pink Lady.

4. Ralentir

Oui, vous avez bien lu : ralentir. De nos jours, nous menons tous une course effrénée contre la montre et, on ne se le cachera pas, il ne s'agit sûrement pas d'un mode de vie sain.

Pour moi, ralentir signifie s'accorder du temps pour soi. Ainsi, je prends du temps pour faire une activité que j'aime et qui «m'oblige» à mettre de côté certaines obligations. Par exemple, même si je lis toujours avant de me coucher, je prends rarement le temps de le faire en plein milieu de la journée. Mais quand je fais une pause pour me plonger au cœur d'un roman, je n'en suis que reconnaissante. Je peux reprendre, dans un état apaisé, mes activités là où je les avais laissées.

Ces temps-ci, je m'évade dans les aventures de D'Artagnan et de ses compagnons, les trois mousquetaires.

Et savez-vous quoi? Les mille et une notes de bas de page ne me dérangent pas. Voilà une époque fort, fort lointaine où elles me gênaient, où j'avais l'impression d'accomplir la pire tâche au monde en devant baisser mes yeux vers les minuscules caractères, lire ladite note, relever mes yeux vers le texte, ne plus retrouver la ligne où j'étais rendue et devoir relire un bon paragraphe avant de me resituer dans l'histoire.

Mais aujourd'hui, je les envisage comme un pas de plus vers mon élargissement culturel, si je puis dire cela ainsi. Je jubile (presque) lorsque mes yeux rencontrent un chiffre en exposant qui m'incite à parcourir le bas de la page afin d'en apprendre davantage sur le contexte historique du récit et sur des faits de langue.

Mais je m'égare, fin de la parenthèse.

5. Musique

Effectivement, la musique est reconnue pour être un remontant (presque au même titre que l'alcool, ha!) pour égayer votre esprit.

Il pleut, c'est la tempête, le paysage est d'un blanc immaculé et vous êtes blasés? Créez-vous une liste composée de vos musiques préférées pour vous remonter le moral.

En ce qui me concerne, j'ai un faible pour la vieille musique que j'écoute dans mon tourne-disque, alternant entre le jazz, le blues, le pop, le folk et le rock. C'est sûrement mon petit côté «vieillot» qui me fait apprécier le grésillement de l'aiguille contre le disque.

Mon tourne-disque, c'est probablement le meilleur achat que j'ai effectué dans les 12 derniers mois! Merci à mes parents de m'avoir transmis leur passion pour les vieilles chansons, mais je les remercie surtout pour m'avoir laissé leur dérober quelques vinyles!

De gauche à droite et de bas en haut :

• Carmen Cavallaro qui reprend les compositions d'Eddie Duchin
• Murray Head
• 4 vinyles de Supertramp
• 3 vinyles de Cat Stevens
• La trame sonore du film The Graduate (musique de Simon & Garfunkel)
• Janis Joplin

6. Faire une activité que l'on ne pratique pas souvent

Se donner le droit (ou l'occasion) de se faire plaisir, de faire une activité qu'on ne pratique pas souvent rend le moment encore plus spécial.

Aller au cinéma, magasiner, écouter un film sur la télévision, peindre mes ongles, feuilleter un magazine, par exemple, sont des activités auxquelles je m'adonne rarement. Évidemment, lorsque je prends le temps de les réaliser, j'en profite pleinement et mon humeur grimpe dans le piton.

Pour résumer, le conseil que j'ai à vous donner pour que la température ne mine pas votre moral est de consacrer du temps aux personnes, aux événements, aux activités qui vous plaisent le plus et surtout de ne pas vous empêcher de sortir dehors même s'il mouillasse ou «neigasse»!

Ma suggestion numéro uno est sans contredit le sourire. L'essayer, c'est l'adopter!

Quels trucs pour contrer les blues causés par la température ajouteriez-vous à ma petite liste?

En espérant vous avoir divertis, je vous souhaite une excellente soirée!